Qualité de vie au travail

Qualité de vie au travail

Origine

En 2010, le rapport Lachmann Larose Pénicaud pour « le bien-être et l’efficacité au travail : 10 propositions pour l’amélioration de la santé psychique au travail » affirme que les enjeux de la qualité de vie au travail sont plus larges que le seul champ de la prévention et du travail envisagé comme un ensemble de risques. Le travail seulement défini comme un risque n’intègre pas ses dimensions positives en tant que créateur de valeurs et facteur de développement des personnes.

QVT, RPS et souffrance au travail

Depuis 2013, le nouveau cadre de référence celui de la Qualité de vie au travail dépasse l’approche de la souffrance au travail pour positionner le travail au centre d’enjeux capables d’articuler simultanément performance économique et performance sociale. La QVT marque la transition entre l’approche en termes de prévention des RPS et une approche en termes de soutien à l’engagement des salariés. 

La notion de RPS insiste sur un ensemble de risques qui sont à l’interface de l’individu et de sa situation de travail alors que celle de Qualité de vie au travail insiste davantage sur la perception qu’a un individu de son bien-être durant son travail. Ces deux notions semblent parfaitement complémentaires et avoir des perspectives communes. Pour réduire les RPS et adopter une démarche de QVT, il faut à la fois réparer à court terme ce qui ne va pas (plaintes, accidents et maladies), mais aussi inscrire ces démarches à long terme dans la stratégie de l’entreprise.

Définition de la QVT

ANI QVT-EP 2013

L’ANI sur la Qualité de vie au travail et l’égalité professionnelle du 19 juin 2013 (ANI QVT-EP 2013), « Vers une politique d’amélioration de la Qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle », a défini la notion de QVT comme étant « les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail, et leur capacité à s’exprimer et à agir sur le contenu de celui-ci, déterminent la perception de la Qualité de vie au travail qui en résulte. » Elle retranscrit la vision commune des représentants syndicaux salariés et patronaux sur la question de la Qualité de vie au travail. Les entreprises sont incitées à expérimenter de nouvelles manières de concilier performance et mise en œuvre d’organisations du travail favorisant les conditions de travail et de vie des salariés. En d’autres termes, il n’y a pas d’obligation légale, cet ANI est une incitation à négocier des accords.

QVT et performance

Selon l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (Anact), l’engagement des salariés dans le travail et l’entreprise est à la source des gains de performance et de l’innovation. Cet engagement dépend des conditions de travail, de la capacité de salariés à s’exprimer et à agir et du contenu du travail.

La démarche QVT

Une démarche globale

D’après l’ANI QVT-EP 2013 « la performance d’une entreprise repose à la fois sur des relations collectives constructives et sur une réelle attention portée aux salariés en tant que personnes ». L’approche QVT, de façon complémentaire à la prévention de RPS, relève d’une démarche globale qui interroge la stratégie de l’entreprise. Elle s’appuie sur les actions menées en termes de prévention des RPS mais ouvre également la réflexion sur de nouveaux champs comme les attentes en matière de reconnaissance dans l’entreprise, la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle, l’expression des salariés sur leur travail ou la nécessité de former l’encadrement à la santé au travail (Plan de santé au travail 2016 – 2020).

4 étapes

L’Anact propose une démarche en 4 étapes qui vise à penser le travail lors des phases de conception, de mise en œuvre et d’évaluation des projets techniques ou organisationnels. :

Qualité de vie au travail

Centrée sur le travail

Cette démarche, centrée sur l’analyse des situations de travail réelles et la réflexion sur l’organisation du travail dans des espaces de dialogue professionnel, permet de soutenir l’efficacité des transformations et la mise en place de la prévention primaire. Pour l’Anact, la phase de l’expérimentation est essentielle. Les préoccupations sociales, techniques et économiques doivent être discutées et partagées par tous les acteurs de l’entreprise : dirigeants, responsables de service, DRH, représentant du personnel. Ces acteurs doivent s’accorder sur le projet à expérimenter. Enfin, lorsque le projet est mis en place, ce sont les salariés qui évaluent la nouvelle organisation selon trois critères : la rentabilité, la qualité des produits et le sentiment de bien-être des salariés.

Les 6 axes de la QVT

QVT

Ma pratique s’inscrit dans le respect du code de déontologie des psychologues.

Psychologue du travail Toulouse (31)

Marek CHELMINSKI Consultant 

Psychologue du travail Toulouse (31)

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